ma note
-/5

Printemps dans une petite ville

nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 0nombre de notes: 1nombre de notes: 2nombre de notes: 2nombre de notes: 0nombre de notes: 0

les avis de Cinemasie

2 critiques: 3/5

vos avis

3 critiques: 3.33/5

visiteurnote
koalaurent 3.25
Antaeus 3.5
750XX 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Drame très intimiste.

Un très beau film que voilà, très sympa. Les acteurs sont excellents. L'ambiance est là, fin de la guerre et des bombardements japonais dans une petite ville, l'amour est omniprésent dans ces ruines. C'est le film qui m'a le plus plu de Tian Zhuang Zhuang pour l'instant, mais il y a encore du chemin à faire pour attendre le haut du tableau selon moi.

21 avril 2005
par koalaurent


Printemps fade.

"Printemps dans une petite ville" est le remake d'un grand classique du cinéma Chinois, que malheureusement, je n'ai pas vu. Du coup, je ne peux pas apporter grand chose de plus que la critique du rédacteur Cinémasie. En gros, je suis d'accord pour ce qui est du côté "froid" du film. Pas ou peu d'émotions ; faible rapport entre le spectateur et l'image. Bref, c'est pas le film qui va vous retourner ; le grand choc cinématographique comme il s'en produit finalement toujours trop peu au cours d'une vie. Mais à vrai dire, les atouts de "Printemps dans une petite ville" concernent surtout la mise en scène ; le côté purement artistique de la chose. Il m'a d'ailleurs fait penser à ce film que je déteste tellement : "Les fleurs de Shanghai", de Hou Hsiao-Hsien. Mais en réussi. Parcequ'il y a des - longs - plans-séquences, dans "Printemps dans une petite ville", et il y a aussi un flottement de la caméra quasi-constant, et ce, comme dans le film de HHH ; mais la grande différence, le petit plus qui change tout, c'est la maîtrise de l'espace ; la gestion de la profondeur de champ. Les glissements d'images ne sont donc pas unilatéraux, comme dans le film de HHH. Du coup, si on associe à cela une photographie réussie (de Mark Lee Pingbin, directeur photo sur plusieurs films de... HHH, ainsi que sur "In the mood for love" - j'irais jusqu'à dire que ça saute aux yeux), on obtient déjà une réalisation ayant de solides atouts (enfin, c'est un avis personnel ; il faut savoir que j'adopte certaines conceptions baziniennes du cinéma, donc là je suis relativement satisfait avec ce film qui est loin de privilégier le recours au montage et l'abolition des unités temporelles des scènes, par exemple). Mais mis à part le pur plaisir oculaire, il faut bien avouer que "Printemps dans une petite ville" manque d'être un film inoubliable, parcequ'il ne transcende pas son sujet (correct au départ, même si un récit autour d'un triangle amoureux est maintenant devenu très banal, mais hé, le script est repris de l'original datant de 1948), et parcequ'il manque de folie, tout simplement. Ou peut-être parceque Tian Zhuangzhuang n'est pas Wong Kar-Wai, tiens. "Printemps dans une petite ville" donne l'image d'un film bien trop maîtrisé, trop sur des rails ; d'une oeuvre à exposer pour l'amateur d'orfèvrerie. Il faudrait y faire exploser quelque chose, pour que ça déraille sérieusement. Je sais pas, moi... faire entrer un sosie de Chow Yun-Fat affublé d'une perruque blonde dans le champ, par exemple. Et encore... ça pourrait presque partir en vrille, au cours d'une scène de beuverie à un moment (quand même vachement plus passionnante que toutes celles du film de HHH mentionné plus haut, faut dire : )), mais je n'irais pas jusqu'à dire que ça renverse la tendance pour autant. Conclusion, donc : "Printemps dans une petite ville" est un fort beau film esthétiquement parlant, mais ça reste malgré tout un film constipé.

09 avril 2005
par Antaeus


achat
info
actions
plus